Les journées européennes du [matrimoine et du] patrimoine, c’est ce WE !
L’occasion parfaite pour partager les réflexions de M. Girard et I. Iosa qui évoquent des cas de figure de « ne-pas-faire » patrimoine, en attirant notre attention sur « les loupés » de la patrimonialisation.
Comment des objets pourraient ils perdre leur statut patrimonial ? Si leur valeur de départ a été affectée, amoindrie ou effacée… Les chercheuses mobilisent le terme de « dépatrimonialisation » à cet égard. Aussi, l’invisibilisation des matrimoines coûte t’elle à la richesse globale de nos héritages ?
Le patrimoine vivant étant invoqué cette année, quelle place pour des objets a priori anodins, comme les arbres dans le paysage, dans nos interrogations ? Cet exemple est-il un cas de « ne-pas-faire » patrimoine ? Notre regard sur leur présence en bord de routes, dans les champs, en milieu forestier… a t’il quelque chose à dire sur notre manière d’envisager leur conservation, valorisation, ou leur maintien pour les générations futures ?
Paula Modersohn-Becker, Troncs de Bouleau
-> Pour affiner vos réflexions sur la dépatrimonialisation consultez les apports de Muriel Girard, Ioana Iosa. dans Mémoires et patrimoines. « Des revendications aux conflits. » L’Harmattan, 2017
-> Pour vous faire plaisir ce WE, de chouettes programmations sur les territoires sur une carte interactive en cliquant là.
-> Pour en savoir plus sur le matrimoine c’est par ici